Vendredi soir au New Morning, le pianiste joue le répertoire de son album « Bel Air for Piano », dans lequel il associe le bèlè martiniquais au jazz. À cette occasion, l’artiste nous présente cette tradition musicale assez méconnue en métropole, et qu’il défend avec passion dans son remarquable projet. Son objectif : transmettre.

Pianiste de formation classique, Hervé Celcal, 38 ans, a quitté en 1995 sa Martinique natale pour Paris où il a terminé ses études musicales. Il a ensuite mené une carrière d’arrangeur, producteur et sideman dans des domaines artistiques variés : classique, salsa, zouk, world… Depuis de longues années, il nourrissait l’ambition de réaliser quelque chose de spécial autour du bèlè, la musique qui l’inspire depuis son enfance.

Amateur de jazz -il admire notamment Oscar Peterson et Art Tatum-, Hervé Celcal a concrétisé son rêve en sortant à la mi-avril 2013 son premier album, « Bel Air pour piano » – avec un jeu de mots entre « bel air » et « bèlè ». Il y a fait le choix d’inviter des artistes issus d’autres cultures, comme le joueur de tabla indien Prabhu Edouard, histoire de ne pas rester entre soi et appelant à « un enrichissement mutuel ». Cet album constitue l’aboutissement de tout un travail de recherche visant à faire connaître le bèlè, ce pan de la culture et de l’histoire de France peu connu en dehors des Antilles.

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